Suzanne, fan d’Al Pacino et des tigres de savanes, a une maman et une mamoune.
Suzanne a aussi une best friend forever, Alice, dont les parents sont divorcés.
Dans la cour de récré, elles partagent leurs rêves d’aventures et font des plans sur la comète.
Dans la cour de récré, il y a aussi un nouveau, Maxence, poète maladroit.
Tout bascule le jour de la fête des mères et Suzanne décide alors de se lancer dans une grande cyber-enquête qui deviendra le Suzette Project.
Ce spectacle questionne la vision de la famille et de ses différents modèles.
Des vidéos documentaires se mêlent au jeu théâtral et gestuel afin de découvrir, à travers un gang de mômes rugissants, les méandres de la diversité, l’ouverture à la tolérance, la naissance de la résistance.
A partir de 7 ans
Gratuit, réservation conseillée
Ecriture / Mise en scène : Laurane Pardoen
Assistante à la dramaturgie : Judith Bouchier-Végis
Assistanat : Isabella Locurcio et Vera Rozanova
Distribution : Marine Bernard de Bayser, Ophélie Honoré et Nina Lombardo en alternance avec Laurane Pardoen
Montage vidéo : Marie Gautraud
Scénographie : Zoé Tenret et Laurane Pardoen
Création lumière : Jérôme Dejean
Costume : Bleuenn Brosolo
Régie générale : Fanny Boizard
Bienvenue dans cette classe verte de la culture guidée par son animateur très sympa. Son sujet : le spectacle vivant. Sa méthode : un sens aigu de l’exploration, une pratique du sport extrême, un peu de philo et beaucoup de participation.
En fusionnant la nature et la culture, les paysages et la pensée, cette pièce courte et joyeuse de Julien Fournet nous fait pénétrer la forêt des idées reçues sur le spectacle vivant, nous immerge dans un lac d’émotions et nous fait surfer sur la vague submersive du k.o mental, avec un sens certain des paysages. Un bivouac à travers les territoires de la pensée, drôle et immersif.
puis on traverse la rue pour prolonger la soirée au Roule Casquette avec sa sélection de produits made in belgique.
A partir de 9 ans
ÉQUIPE
Conception et écriture : Julien Fournet
Interprète et co-adaptation : Jean Le Peltier
Visuels : Sébastien Vial
Régisseur : Grégoire Plancher
Scénographie : Arnaud Verley
Production : Marion Le Guerroué, Salomé Dollat
Diffusion : Salomé Dollat
Collaboration artistique : Lorette Moreau
Conseil dramaturgique : Anna Czapski
Adaptation néerlandaise : Diederik Peeters
Adaptation japonaise : Akihito Hirano
Remerciements à Antoine Defoort, Kevin Deffrennes, Sofia Teillet, Camille Bono.
CRÉDITS
Coproduction : Le Phénix, scène nationale Valenciennes pôle européen de création, Le Beursschouwburg (Bruxelles), Scène nationale Carré Colonnes (St Médard en Jalles).
Adaptation plein air à la Scène nationale Carré Colonnes (St Médard en Jalles).
Soutenu et proposé par Le Lieu Unique – centre de cultures contemporaines de Nantes
Remerciement au Vivat (Armentières) pour leur soutien
Produit par l’Amicale
Êtes-vous certain·e de connaître tou·tes les habitant·es de Bruxelles ? Le film Les Bêtes Sauvages est une fable ludique qui nous embarque pour un Brussel Tour insolite. Un regard gentiment décalé, tendre et cruel.
Durée : 36 minutes
Plus d’informations sur le site du Grand Café – Centre d’art contemporain
Un espace vide, une porte. Quatre personnages. L’un entièrement vêtu de rouge, l’autre en ciré jaune, le troisième en tenue bleue et le quatrième moulé dans une combinaison noire. Depuis combien de temps sont-i·els là ? Quelques minutes ? Quelques années ? Une éternité ? I·Els semblent coincé·es, sans véritablement savoir pourquoi, ni comment s’évader. Tandis que la ritournelle Should I stay or should I stay, variation évidente du cultissime Should I Stay or Should I Go des Clash, tourne en boucle, le vide semble les appeler. I·Els pourraient peut-être ouvrir la porte et sortir, mais aucun·e d’entre elle·ux ne franchit le pas. Rien ne l’explique, rien ne s’explique.
La première pièce de Simon Thomas a valeur de manifeste. Née du sentiment d’impuissance, Should I stay or should I stay plonge au cœur d’un monde joyeusement tragique où le récit a disparu, où il ne reste que des bribes de conversations abstraites qui ouvrent immédiatement l’esprit à un déluge de questions.
Comment vivre une vie dénuée de sens ? Comment vaincre l’inertie ? Comment prendre part à la marche du monde ? Pourquoi rester prisonnier·e d’un espace vide, comme avalé·es par le temps ?
Emmené·es par une mise en scène qui puise dans les bandes dessinées, les cartoons ou les jeux vidéo, Jules Churin, Heloïse Jadoul, Manon Joannoteguy, Lucas Meister tutoient l’absurde pour questionner la notion de choix, l’étirement du temps et la finitude des choses. Valse surréaliste où règne l’humour noir, la pièce distille une poésie grinçante et drôle.
Après des années sur les scènes rock, Voodoomama a eu besoin de retourner aux sources. Elle vous met le feu avec des sets intemporels Afro, hip-hop, disco et surtout grooooovy.
Partenaire de Bain Public depuis son ouverture, Zones Portuaires propose chaque année d’explorer une ville portuaire et de contempler comment le cinéma s’en nourrit. Cette année encore, Bain Public ouvre ses portes aux publics nazairiens pour des projections, des ateliers, des temps conviviaux et festifs afin d’accueillir l’invitée de cette 8 ème édition : la ville de Lisbonne.
Plus d’informations auprès du festival Zones Portuaires.
Sur un ring, deux artistes s’affrontent en un match de deux rounds via deux grands dessins dont les thèmes ont été proposés par le public. À l’issue du combat, l’assistance vote pour la meilleure composition graphique.
Au gré des duels, les dessins s’étoffent, le rythme s’accélère, les tricheries et les sanctions se multiplient. Autour des catcheurs-dessinateurs, l’impitoyable arbitre-commentateur Victor Suprême, les pompom girls et le fesseur officiel de la ligue assurent 1 heure et demie d’ultraviolence et de bonnes manières au rythme de la divine playlist des DJ de la FOCDAMN.
1h30 – Gratuit
Dans ce spectacle participatif, Christine Maltête et le Group Berthe proposent de se prendre pour Madonna, Philippe Katerine, Pina Bausch, un arbre, le monstre de Mickaël Jackson dans Thriller, … Le public est invité ici à réveiller sa superbe, son lyrisme et son audace. Oser se laisser conduire vers une sorte de désinhibition collective, sans aucun cynisme, mais toujours avec beaucoup d’humour et de manière débridée. Incarner des personnages à travers la danse, le chant et le partage, voilà dans quoi se lance le Group Berthe avec jubilation !
Gratuit – Sur réservation
Vera Rozanova embarque les jeunes spectateur·rices dans un monde onirique où les maisons ont des jambes, des ailes ou des voiles à hisser. Toutes les nuits elles partent voyager. Mais un jour une maison est partie sans son habitant… Commence alors une quête initiatique mêlant marionnette à gaine et dessins animés dans un univers poétique et drôle à la recherche de la maison perdue.
La compagnie La neige sur les cils est accueillie au fil de cette saison pour une série d’ateliers à l’école Brossolette afin d’enrichir sa création auprès des premiers concernés, le jeune public. Dans le cadre du Parcours d’éducation artistique et culturelle.
Avec la complicité du Festival Petits & Grands, biennale jeunes publics.
Durée 40 minutes
Gratuit – Dès 4 ans.
texte, conception, construction, jeu Véra Rozanova
création d’images, construction, scénographie Lucile Reguerre
création musicale et régie Thomas Demay
construction Julie Méreau
création vidéo, animations Samy Barras
régie et regard extérieur Lucas Prieux
regard attentif sur l’écriture Anne-Catherine Reguerre
Où est le réel ? Dehors, sûrement dans un sale état.
CHOU CHOU TÉNÈBRES se passe dans un endroit confortable et rassurant comme un garage, une cave ou un abri anti-atomique.
Federico Robledo incarne un être isolé, à la perception du temps entièrement subjective. Encerclé par des téléviseurs et de vieux caméscopes braqués sur lui, créer semble l’unique façon de supporter « les ténèbres », dont la menace plane en permanence. Le personnage présente ses œuvres comme un enfant fait un spectacle pour ses jouets.
Les moments où il se met en scène et ceux où il oublie le public s’alternent jusqu’à se mélanger. À travers ce rapport, il met la réalité de notre présence en doute au même titre que le monde extérieur. Son rapport sur tout ce qui n’est pas lui n’est basé que sur ses sensations intimes. Le·la spectateur·rice n’a aucun moyen de savoir si ce qu’on lui raconte est un rêve, un souvenir ou une conviction personnelle.
Sans volonté de jugement, CHOU CHOU TÉNÈBRES parle de la difficulté d’assumer l’appartenance à une espèce qui se montre nocive envers elle-même et envers son environnement. Dans le spectacle, la solitude est un principe inexorable; l’impossibilité du rapport à l’autre est un moteur de création. Le personnage crée « comme ça vient », des mondes aux esthétiques naïves, aux couleurs vives et aux thèmes présents dans les contes de fées, mais qui ne manquent ni d’ironie ni d’une certaine forme de crudité. Le personnage n’a le choix que de fabriquer sur le moment avec les émotions contradictoires et les images qui l’habitent, pour ne pas se faire submerger par ce qu’il vit. Le monde doit être poétisé pour être supportable.
1h – Gratuit
A partir de 14 ans
Groupe Fantômas contre l’Apocalypse est le nom du cycle de travail que la compagnie entame pour les 3-4 prochaines années. Le Dernier Monde, adaptation scénique du roman de Céline Minard, est l’une des premières créations qui s’inscrit dans cette recherche globale autour de l’apocalypse.
Après une avarie et sur un coup de tête, Jaume Roiq Stevens, astronaute, décide de rester seul sur la station spatiale internationale. Il s’occupe. Comme un scientifique multi-compétent peut le faire. Il observe, de là-haut, une série de phénomènes inexplicables à la suite desquels un silence radio de la Terre s’installe et persiste. Il décide de rentrer. Sur Terre, l’humanité a totalement disparu. Ce mystère ne sera jamais percé.
Notre protagoniste va alors déclencher une mutation de l’imaginaire. Le monologue intérieur devient roman omniscient. Il dispose de machines, d’armes, de connaissances. Il s’en saisit et avance dans un voyage halluciné à travers les continents et les cultures. Il se dédouble, puis se multiplie. Sa survie mentale impose d’avoir de la compagnie : des personnages de fiction apparaissent et l’accompagnent. Il se crée une communauté imaginaire pour ne pas sombrer. Il s’allie ensuite à des cochons, libère le fleuve Yang Tsé à coup de missiles tomahawk et visite le monde et les vestiges de l’humanité. Le roman devient poème. L’éternité du monde apparaît.
1h – Gratuit
Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans la maison qui n’existe pas, il y a: LES NOMBREUSES, Madame Monstre et Les Tout Petits. Il n’y a pas longtemps, Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Elle doit le retrouver et pour ça elle a besoin des NOMBREUSES, de Madame Monstre et des Tout Petits. Sans ça elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle …
Gratuit
Je vis dans une maison qui n’existe pas est un texte entre la naïveté d’un conte enfantin et la brutalité pragmatique d’une prose directe et crue.
La pièce tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs de la personnalité et de problèmes de gestion de la colère. Elle ouvre une fenêtre sur la gestion des traumas d’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuroatypiques se sentent exclu.e.s , inadapté.e.s et irrécupérables.
Lorette Moreau a grandi avec une mère écologiste engagée, dans une maison où les mots “crise climatique”, “empreinte carbone” et “extinction des espèces” étaient prononcés plus souvent que “avoir de bonnes notes”, “finir son assiette” ou “planifier les vacances”,… Chez elle, l’éco-anxiété est un état familier.
Dans cette performance immersive, elle propose de créer un rituel collectif de réconfort : un moment de consolation où puiser des forces pour (re)trouver le chemin de l’action.
Atelier du Spectateurice – proposé et animé par Lorette Moreau et Céline Estienne
Qu’est-ce qui fait qu’une œuvre nous parle plus qu’une autre ? Qu’est-ce qui se passe quand on « rentre » dans une œuvre ? Qu’est-ce qui, au contraire, nous fait rester à la porte ?
Deux jours pour s’interroger sur la position de spectateur.rice, sur ce qui intimement construit le regard porté sur une œuvre et la relation que chacun·e entretient avec le spectacle vivant.
Gratuit
Pour participer, il est indispensable d’assister à la Sortie de Bain du 9.12 « Ici commence le chemin de la liberté » et aux 2 jours de formation.
Conception et réalisation : Lorette Moreau et Céline Estenne
Production : Célestine Dahan pour L’Amicale
Jean Le Peltier, artiste belgo-ligérien, s’inscrit dans la durée sur le territoire nazairien puisqu’il revient pour poursuivre sa création autour du plus petit pays au monde, celui de notre espace mental. Cet espace qui nous accompagne en permanence et où nous sommes le·a seul·e habitant·e. Un pays immatériel mais où il y a bien des frontières.
Marion Thomas, que vous avez déjà pu rencontrer la saison dernière avec sa création “Nous sommes les Amazones du futur », revient avec “J’aime les gens”.
Derrière ce titre volontairement naïf, se cache une recherche sur la nature des liens que des personnes peuvent tisser ensemble alors qu’elles ne se connaissent pas. Un projet qui veut défendre le pouvoir du collectif et tenter de comprendre comment fait-on communauté.
Ce sera un voyage. On prendra les petits chemins de terre pour rencontrer certaines femmes qui vivent au Petit Caporal. On se taira pour les laisser parler. On s’installera pour les écouter. Elles seront nos guides et nos points de repère. Quelles rues prennent-elles ? Quels sont leurs lieux à elles ? Où est-ce qu’elles ne vont pas et pourquoi ? Ce sera un voyage dans les géographies intimes des femmes du Petit Caporal.
Entrée libre et gratuite – Dans la limite des places disponibles
Issu d’une collaboration entre Bain Public, Laure Chatrefou, créatrice sonore et Aurore Magnier, metteuse en scène et comédienne, Des petits chemins de terres où l’herbe ne pousse plus est une immersion auprès des habitantes de Saint-Nazaire pour faire entendre leur rapport à l’espace public. Elles présenteront les samedi 5 & dimanche 6 novembre une création nourrie de ces rencontres et de tous ces sons qui traduisent l’énergie et la vie d’un quartier.
Dans cette nouvelle création Vera Rozanova cherche à questionner avec poésie et imagination les rapports que nous entretenons avec “nos chez nous”. La liberté donnée ou contrainte, l’envie de mouvement et la peur de ce qui se trouve de l’autre côté de la fenêtre, le besoin d’ouvrir ou de fermer sa porte.
Gratuit – Dès 3 ans
Garance Bonotto sera en résidence à Bain Public pour finaliser l’écriture de son prochain spectacle : PINK MACHINE. C’est un cabaret expérimental explorant notre relation affective aux icônes féminines dans la culture pop : tant un hommage irrévérencieux à nos stars qu’une tentative de subversion des stéréotypes, afin de faire dialoguer différentes relations à la féminité, à la fois spectaculaires et intimes, nostalgiques et politiques, contraignantes et libératrices. Un spectacle sur des traces, sur des ombres, tantôt pesantes tantôt exaltantes : celles des icônes qui nous hantent et nous construisent tout à la fois.
SPECTACLE/LECTURE/DJ/BAR/JARDIN
Deux jours de spectacles gratuits pour lancer la saison de Bain Public !
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Lettre à la pop culture – samedi 17h & dimanche 16h30
Lecture tendrement incisive par Garance Bonotto
Ici commence le chemin de la liberté – samedi 18h30 & dimanche 18h
Performance théâtrale par Jean Lepeltier
Dj Esteban Smith – samedi à partir de 20h
D’hommages en tributes, de covers en relectures, c’est la Reprise Party !
Donne-moi la main – dimanche à 15h
Happy Manif pour tou.te.s dès 8 ans par la Cie David Rolland
Swan lake solo – dimanche 19h30
Chorégraphie d’actualité par Olga Dukhovnaya
Restauration et bar sur place